mercredi 21 novembre 2012

De taille et d’estoc de Jean d'Aillon



Marseille,  1187. Antoine a treize ans, il est ouvrier tanneur. Remarqué pour sa belle voix, il est accepté comme novice dans un monastère ou il parfait son art du chant et découvre les mystères de l’écriture.

Devenu, orphelin il est contraint de quitter le cloître, puis la ville après avoir commis un meurtre. Le voici désormais seul sur les chemins infestés de redoutables mercenaires qui tuent et violent ceux qui ont le malheur de croiser, un jour, leur route.
Antoine rencontre Simon l’Adroit, un rémouleur itinérant dont il devient l'ami. Malheureusement, Simon est pendu par des soudards de la ville de Rodez qui le prennent pour un braconnier.

Le jeune fugitif, habile au couteau, réussi à étriper les agresseurs mais se retrouve à nouveau seul …

Ces meurtres successifs le poussent à changer de patronyme : il se fera désormais appeler Guilhem. Lui même finira par intégrer, après moult péripéties, une bande de routiers à la solde du Comte de Poitiers, Richard Cœur de Lion. Un chevalier va lui enseigner l’art de faire  la guerre, mais aussi la musique et la poésie . Malheureusement, une fois de plus le sort s’en mêle et il lui faudra de nouveau s’enfuir…

Par ailleurs,  à Cluny, Joceran d’Oc et Jeanne de Chandieu quittent les ordres et fuient leurs couvents respectifs pour filer le parfait amour. Mais Joceran est accusé (à tort) d’avoir volé une précieuse relique !!! Les voici poursuivi par Arnuphe de Brancion, chevalier au service de la prestigieuse abbaye. La route des deux fuyards et de Guilhem va se croiser et les amener vers un destin hors du commun.

                                                    Source : Presses de la Cité
Avec un sens précis du détail, Jean d'Aillon nous livre dans "De Taille d'estoc" un récit épique qui tient toutes ses promesses en matière de rebondissements. Ceux qui connaissent par ailleurs déjà l’œuvre de Jean d’Aillon reconnaîtront-ils Guilhem ? 

 L’auteur a eu l’excellente idée de nous relater la genèse historique de Guilhem d'Ussel sous la forme d'un grand flash back. Ce même personnage qui apparait dans :

« Marseille, 1198 » (J’ai Lu, 2010), « Paris, 119 » (J’ai Lu, 2010), « Londres, 1200 » (J'ai Lu, 2011) et « Montségur, 1201 » (J'ai Lu, 2012). Cette histoire est donc la 5ème aventure du médiéval Guilhem d'Ussel même si  chronologiquement cette histoire se passe bien avant les autres (1187-1191). Elle permet surtout de nous éclairer sur le parcours peu banal de ce chevalier errant  !

Presses de la Cité
Octobre 2012
22 € - 492 p.
Site de l'auteur : ici

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